Publié le 02/09/2024

Explorations Urbaines

Au cœur des métropoles, les propriétés Relais & Châteaux sont parfaitement situées pour découvrir les attractions culturelles des villes les plus inspirantes.

Explorations Urbaines

Au cœur des métropoles, les propriétés Relais & Châteaux sont parfaitement situées pour découvrir les attractions culturelles des villes les plus inspirantes.

Atmosphère impériale
The Kitano Hotel, Tokyo, Japon 

Au cœur de Chiyoda-ku, quartier connu pour abriter le Palais Impérial, l’hôtel Kitano Tokyo, nouvel entré dans l’association, fait naturellement le lien entre des traditions japonaises ancestrales et une modernité visionnaire. Imaginée par Takashi Imazato, l’architecture monolithique en verre et métal s’anime de claustras dorés qui donnent à l’hôtel des airs de lanterne urbaine comme celles qui éclairent jardins et temples zen de la ville. De l’hôtel, on gagne d’ailleurs facilement le jardin impérial grâce à son allée, magistrale de beauté à la saison des cerisiers en fleurs. On retrouve ces mêmes cerisiers en fleurs, en saison, sur le toit-terrasse de l’hôtel et le bar Kitano Arms Lounge. De là, la vue sur un Tokyo à la fois immuable et contemporain impressionne : on repère d’ailleurs la façade striée du théâtre national du Japon, prisé pour ces spectacles de kabuki, comme celle, longiligne et épurée, de l’annexe de la bibliothèque du parlement du Japon érigée par le grand architecte postmoderniste Kunio Maekawa. Le chef Takeshi Kamo entraîne ses hôtes dans un délicat voyage culinaire au restaurant L’Orangerie Koh-an, récemment ouvert au rez-de-chaussée de l’hôtel Kitano. Ici, de grands bambous s’élancent dans l’atrium baigné de lumière naturelle, non sans évoquer ceux qui conduisent le visiteur vers l’entrée du Nezu Museum of Asian Art : signé par l’architecte Kengo Kuma, il compte, avec son spectaculaire jardin zen, parmi les plus beaux musées contemporains de Tokyo.


À la recherche des Beaux-Arts
The Amauris Vienna, Vienne, Autriche

Situé sur la célèbre Ringstrasse qui relie les édifices historiques les plus connus de la capitale, The Amauris Vienna illustre toute la grandeur de Vienne : au XIXe siècle, l’édifice était le lieu de rencontre de la noblesse autrichienne. Propriété de l’hôtel, la collection de toiles de maître reflète cette époque : in situ, les paysages d’Emil Jakob Schindler comme ceux de Carl Moll, proche ami de Gustav Klimt et co-fondateur de la Sécession Viennoise, forcent le respect. Place ensuite aux intérieurs lumineux et impressionnistes d’Olga Wisinger-Florian puis aux œuvres Art Nouveau d’Alexander Rothaug, autre référence en la matière. Pour continuer d’embrasser toute la richesse créative de Vienne, on file à l’Albertina, grand musée européen, de l’autre côté du Ring : là, d’autres œuvres de Carl Moll, de rares toiles de Gustav Klimt, mais aussi des œuvres impressionnistes de Matisse, Derain, Monet ou Kandinsky font sensation. 

Saisissement sculptural
Palazzo Ripetta, Rome, Italie

Dans le centre historique de Rome, le Palazzo Ripetta, nouveau membre Relais & Châteaux, conjugue l’hospitalité à tous les étages depuis le XVIIe siècle, époque à laquelle l’édifice accueillait des jeunes filles orphelines. Devant l’élégant hôtel, la perspective de la rue mène à la Piazza del Popolo, place néo-classique monumentale toute en rondeur : entouré de sculptures classiques, on est saisi par la modernité de l’obélisque qui trône en son centre. Et pour cause : amené à Rome en 10 av. J.-C. sur l’ordre de l’empereur Auguste, l’obélisque égyptien de la piazza del Popolo, est le deuxième plus ancien et l’un des plus grands obélisques de la capitale italienne. Tout aussi géométrique, fascinante et démesurée, « La Sphère dans la Sphère » de l’artiste contemporain Arnaldo Pomodoro trône à l’entrée du Palazzo Ripetta : sculpture allégorique en bronze en rotation sur elle-même, elle est originellement créée dans les années 1960 pour les musées du Vatican et reste, à ce jour, avec ses quatre mètres de diamètre, une des œuvres d’art maîtresses de l’art italien.

Jardins dans la ville
The Chelsea Townhouse, London, UK

Près de Knightsbridge et de Cadogan Gardens, la façade en briques rouges de style Pont Street Dutch du Chelsea Townhouse se détache, entourée d’autres maisons à pignons de l’époque victorienne. La bâtisse de ce nouveau membre Relais & Châteaux s’ouvre sur un jardin privatif unique en son genre avec un platane pluricentenaire entouré de mûriers, saules pleureurs, cerisiers en fleurs et massifs de camélias. L’accès à cet éden se fait directement depuis la Drawing Room ou les Gardens Suites, qui portent le nom de célèbres botanistes anglais tels Humphry Repton ou William Salisbury qui érigea les jardins de Cadogan Place en 1807. À quelques minutes à pied, on visite les allées botaniques de Chelsea — le site le plus ancien d’Angleterre pour l’étude des plantes médicinales, fondé en 1673 — ou on se balade dans les 21 hectares d’espaces paysagers du Royal Hospital plantés au XVIIe siècle. C’est là que se tient, chaque année, en mai, l’incontournable Chelsea Flower Show : la haute société anglaise s’y donne rendez-vous pour perpétuer la longue tradition inégalée de l’art des jardins à l’anglaise.

Sur le chemin de la nostalgie
Valverde Lisboa Hotel & Garden, Lisbonne, Portugal

Sur l’Avenida da Liberdade, avenue principale construite entre 1879 et 1882 sur le modèle des Champs-Élysées, l’hôtel Valverde rappelle les townhouses ou maisons nobles des grandes capitales européennes avec son style classique et raffiné, son mobilier moderniste chiné et sa collection d’œuvres d’art à tous les étages. Le samedi soir, le bar s’anime des voix du Fado, moment incontournable de la culture lisboète : doux et puissants, ces chants mélancoliques accompagnés d’une guitare aux cordes pincées font immédiatement le lien avec les ruelles animées du quartier d’Alfama, berceau du genre. En se baladant, on reconnaît ces airs populaires, qui furent rapidement adoptés par la bourgeoisie avant de devenir des classiques reconnus dans le monde entier : ils évoquent la saudade, l’amour inaccompli, la jalousie ou l’exil. Dans l’Alfama, on descend jusqu’au Tage pour découvrir le Musée du Fado installé dans un bâtiment historique classé : instruments de musique, peintures anciennes et expositions temporaires, on plonge dans un monde de « guitares et voix » sans âge, désormais inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Coup de projecteur sur l’assiette
Providence, Los Angeles, USA

À un jet de pierre d’Hollywood, le restaurant Providence, tout juste entré dans l’association, n’en est pas moins théâtral. Dans un écrin sombre, des niches éclairées répondent à une sculpturale installation de l’artiste français Jérémy Maxwell Wintrebert : en lévitation, 26 sphères aux reflets irisés soufflées bouche se détachent du plafond. C’est là que Michael Cimarusti, chef du restaurant doublement étoilé, met poissons et crustacés sous le feu des projecteurs dans des assiettes d’une rare précision. Maintes fois récompensé pour son sourcing impeccable et le programme du « dock à l’assiette » qu’il a mis en place (qui vaut au restaurant une étoile verte au guide Michelin), le chef va à la rencontre des producteurs les plus engagés, comme un réalisateur ferait un casting de jeunes talents. Dans l’assiette, les chairs sont sauvages, sublimées par quelques ingrédients précieux : le sashimi est prêt pour son gros plan au côté d’un duo laitue-asperge, le homard entre en scène rehaussé d’un trait de safran tandis que le saumon royal d’Alaska joue le rôle principal drapé de lamelles de daikon et de truffe noire. 


 

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